quand planter un olivier

Quand planter un olivier : le guide fiable et sans dogmes d’un jardinier qui l’a fait (et refait)

Publié le : 19 novembre 2025Dernière mise à jour : 19 novembre 2025Par

La question revient à chaque début de saison : quand planter un olivier pour qu’il s’enracine vite et passe l’hiver sans casse ? J’ai appris à me méfier des réponses toutes faites, après un printemps trop pressé et un automne trop pluvieux.

Mon premier essai au jardin, près de Nîmes, a été un succès parce que j’ai attendu que le sol ressuyé se réchauffe. À Lyon, quelques années plus tard, j’ai attendu encore plus longtemps. Moralité : le calendrier dépend de votre climat, du sol et de l’exposition, pas d’un dogme universel.

Si vous deviez retenir une règle simple, la voici : adaptez le moment aux risques locaux. Pour le Sud doux, l’automne est roi. Pour les zones froides, le printemps gagne. Et si vous hésitez sur quand planter un olivier, laissez votre thermomètre, votre pelle et votre bon sens trancher.

J’ai passé des années à voir des oliviers réussir chez certains voisins et échouer à quelques rues, uniquement à cause d’un muret qui renvoie la chaleur ou d’un fond de jardin humide. Ce sont ces détails qui décident vraiment quand planter un olivier sans prendre de risques inutiles.

Quand planter un olivier selon votre région

On peut lire des conseils contradictoires, mais la géographie remet tout à sa place. Dans le Midi littoral et la basse vallée du Rhône, l’automne donne les reprises les plus régulières, parce que la terre est encore chaude et la pluie souvent bienveillante.

Au Nord de la Loire, en altitude ou en plaine humide, je déconseille l’automne. Privilégiez une fenêtre de printemps après les gelées, quand le sol se travaille sans coller et que la météo n’annonce pas de coup de froid. C’est là que je décide vraiment quand planter un olivier.

Sud et littoral

De septembre à novembre, la sève ralentit et les racines s’installent sans stress hydrique. J’évite les épisodes méditerranéens, ces pluies diluviennes qui noyent les tranchées mal drainées. Sur sols filtrants, ce créneau est idéal pour choisir quand planter un olivier.

Nord, Est et altitudes

Attendez que les dernières gelées soient passées. Dans ma famille en Bourgogne, on vise mi-avril à fin mai, voire début juin si le printemps traîne. Un redoux trompeur m’a déjà perdu un jeune plant. Méfiance et patience décident quand planter un olivier ici.

Quand planter un olivier en pleine terre ou en pot

Le contenant change beaucoup de choses. En pleine terre, on cherche la meilleure fenêtre météo et un sol prêt. En pot, on joue plus finement avec l’abri, la mobilité et l’arrosage, ce qui influence fortement quand planter un olivier chez vous.

Je conseille de planter en pleine terre à l’automne dans les régions douces, ou au printemps ailleurs. En pot, on peut rempoter presque toute l’année hors gel et canicule. Cela reste mon option préférée pour sécuriser quand planter un olivier en climat capricieux.

Pour trancher, je passe toujours par ces critères simples :

  • Sol lourd et humide l’hiver ? Préférez le pot, puis un surfaçage annuel sur substrat drainant.
  • Jardin venté mais bien exposé au Sud ? Pleine terre, avec bon drainage et tuteurage soigné.
  • Balcon ou terrasse ? Pot, roulettes si possible et arrosage surveillé la première année.
  • Hiver régulièrement à -10 °C ? Pot + hivernage, ou pleine terre protégée avec voile et paillage épais.

Un point pratique : la motte d’un olivier en conteneur peut être très serrée. Je griffe toujours légèrement les racines périphériques et j’arrose en deux temps, pour chasser l’air. Ce petit rituel change tout et participe à décider quand planter un olivier sans stress.

Quand planter un olivier: météo, sol et microclimat

La météo du mois compte plus que le mois lui-même. Je regarde d’abord une fenêtre de dix à quinze jours sans gelées nocturnes, avec sols ressuyés et vent pas trop violent. Ce trio pèse plus lourd que la date imprimée sur un calendrier.

Le sol est l’autre juge. Les oliviers aiment les terrains filtrants, neutres à calcaires. En argile compacte, je plante sur butte drainante avec gravier et sable grossier. C’est souvent la condition gagnante pour décider sereinement quand planter un olivier sur terrain difficile.

Le microclimat finit de trancher. Un mur plein Sud qui renvoie la chaleur devance d’un mois la plantation par rapport à un fond de jardin humide. Chez un client à Uzès, ce seul mur a suffi pour sécuriser quand planter un olivier dès fin septembre.

« Le bon moment n’est pas un jour du calendrier, c’est une fenêtre où la terre se travaille sans coller et où le ciel vous laisse deux semaines calmes. »

J’ajoute un test simple avant toute plantation : je creuse un trou, je remplis d’eau et je mesure l’absorption. Si l’eau stagne au bout de deux heures, je revoie le plan. Une fosse gorgée d’eau transforme n’importe quel jour en mauvais jour pour quand planter un olivier.

Zone Fenêtre idéale Risques à surveiller
Méditerranée et littoral doux Septembre à novembre Épisodes pluvieux intenses, sols saturés
Sud intérieur et vallées abritées Octobre ou mars-avril Vent sec, gelées ponctuelles
Nord, Est, altitude Mi-avril à juin Gelées tardives, sols froids
Culture en pot Hors gel et hors canicule Stress hydrique, coups de vent

Un dernier mot sur le vent : il dessèche plus qu’on ne le croit. Je préfère planter la veille d’une perturbation douce, qui arrose sans noyer. Ce coup de main de la météo rend plus confortable quand planter un olivier au jardin.

quand planter un olivier

Préparer la plantation: matériel, geste et erreurs fréquentes

La réussite tient aussi au geste. Je prépare le trou plus large que profond, j’affine la terre extraite, j’ajoute du gravier au fond si besoin et je mets un tuteur solide côté vent dominant. Rien d’exotique, juste de l’anticipation.

Côté matériel, je coche toujours : pelle-bêche, griffe, seau d’arrosage, sécateur, tuteur, lien souple, et un paillis minéral. Ce kit minimaliste suffit à sécuriser la reprise, surtout si vous hésitez encore sur quand planter un olivier.

Les erreurs les plus courantes que je vois encore :

  • Trou trop profond, collet enterré, et racines qui étouffent.
  • Substrat trop riche et détrempé qui fermente autour de la motte.
  • Arrosage unique et trop violent, puis plus rien pendant trois semaines.
  • Absence de tuteurage dans un couloir de vent, tronc qui frotte et racines qui cassent.

Je plante à la hauteur de la motte, pas plus. J’arrose en deux passages, puis je tasse à la main, jamais à la botte. Ce sont des détails, mais ce sont eux qui font la différence entre une reprise franche et une convalescence inutile.

Quand planter un olivier: calendrier pratique et signes du bon moment

Les signes ne trompent pas. Le thermomètre reste au-dessus de 3–4 °C la nuit, la terre se défait en mottes friables, la météo annonce une période calme. Ce trio m’a rarement déçu pour arbitrer quand planter un olivier sans mauvaise surprise.

Pour visualiser, j’utilise ce petit mémo saisonnier que je griffonne sur un carnet :

Mois Sud doux Nord/Est/Altitude Remarques
Janvier–Février Pause Pause Hivernage, surveillance du drainage
Mars Parfois OK fin de mois Fin de mois si doux Guetter les gelées tardives
Avril Plutôt OK hors gel Bon créneau Arrosage suivi post-plantation
Mai–Juin OK, éviter les coups de chaud OK Paillage minéral conseillé
Sept.–Nov. Créneau idéal À éviter Sol chaud au Sud, froid au Nord
Juillet–Août À éviter À éviter Stress hydrique et chaleur

Petit rappel d’expérience : je préfère rater une fenêtre que me précipiter. La patience coûte un mois, l’impatience coûte parfois un arbre. Et un olivier bien planté vous remerciera pendant des décennies.

Quand planter un olivier : entretien les premières années

L’instant où vous plantez n’est que le début. Les deux premières années déterminent la vigueur future. Arrosez régulièrement mais sans excès, et gardez la motte humide sans la noyer pour favoriser un enracinement profond.

Au printemps suivant la plantation, je taille très peu : simplement les rameaux cassés et une mise en forme légère. Cette approche douce limite le stress et favorise l’implantation, surtout si vous respectez quand planter un olivier selon votre microclimat.

Le paillage minéral autour du collet évite les mauvaises herbes et protège la motte des variations d’humidité. J’insiste sur la profondeur du paillage : 5 à 8 centimètres suffisent pour conserver chaleur et fraîcheur sans étouffer le sol.

Fertiliser la première année est souvent inutile. Un apport léger d’engrais organique au printemps peut corriger les sols très pauvres. Rappelez-vous que l’olivier préfère un sol pauvre plutôt qu’un terreau trop riche qui bouche les échanges racinaires.

Quand planter un olivier et comment protéger du froid

La protection hivernale dépend du type d’hiver que vous subissez. Si vos hivers sont ponctuellement froids, privilégiez une protection mécanique et un paillage profond, plutôt que des huiles et traitements inutiles.

Dans les climats vraiment rudes, je recommande le pot pour pouvoir rentrer l’arbre les années extrêmes. En pleine terre, entourez la base d’un voile d’hivernage et créez un petit abri contre le vent dominant.

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Hivernage et soins spécifiques

La première gelée n’est pas nécessairement fatale, mais un gel prolongé à -8 °C peut causer des dégâts. Surveillez l’état des jeunes branches et intervenez dès que le bois montre des signes de dessèchement.

En cas de gel sévère, taillez les parties gelées au printemps pour stimuler la repousse. Cette taille réparatrice limite la pourriture et aide l’arbre à canaliser ses forces vers les parties saines.

Quand planter un olivier en pot : astuces pratiques

Le pot offre le contrôle maximal et vous permet d’ajuster la date de plantation sans contrainte du sol. Rempotez hors période de gel et évitez les canicules pour limiter le choc thermique sur la motte.

Utilisez un mélange drainant : deux tiers de terre de jardin, un tiers de terreau et une poignée de sable ou de gravier. Ce substrat assure l’équilibre eau/air nécessaire aux racines.

Les pots nécessitent un arrosage régulier mais modéré. Un arrosage lent et progressif favorise la pénétration de l’eau, évitant l’effet « pluie battante » qui chasse l’oxygène du sol et stresse la plante.

Quand planter un olivier : erreurs avancées à éviter

Beaucoup négligent le tuteurage. Un jeune olivier exposé au vent fend le collet et perd ses racines. Tuteurez toujours durant la première année pour protéger le tronc et guider la croissance harmonieuse.

Ne colmatez pas le trou avec des amendements lourds autour de la motte. Une transition progressive entre la motte et le sol environnant réduit le risque de choc hydraulique et facilite l’extension radiculaire.

Évitez les arrosages sporadiques et abondants. Préférez des cycles réguliers qui encouragent les racines à descendre chercher l’eau, condition essentielle quand vous choisissez quand planter un olivier pour une reprise durable.

  • Erreur fréquente : enterrer le collet, provocant asphyxie et maladies.
  • Erreur fréquente : planter dans une cuvette, qui accumule l’eau et gèle.

Quand planter un olivier : choisir la bonne variété

Le choix de la variété influence la tolérance au froid, la forme de l’arbre et la productivité. Certaines variétés supportent mieux l’altitude, d’autres préfèrent les hivers doux. Choisir en conscience évite bien des regrets.

Je privilégie pour des jardins urbains l’Arbequina pour sa petite taille et sa vigueur précoce, tandis que la Picholine reste un excellent compromis rustique et productif pour les terres plus fraîches.

Variété Taille adulte Rusticité Atouts
Arbequina 3–5 m -8 °C Productive, taille compacte
Picholine 4–7 m -10 °C Fruitée, rustique
Aglandau 5–8 m -9 °C Huile de qualité, robuste
Olea sylvestris (var. sauvage) Variable -12 °C Très rustique, peu exigeante

Quand planter un olivier : calendrier personnalisé et checklist

Pour décider la date exacte, je fais une checklist locale : vérifier prévisions météo, tester le drainage, contrôler l’hygrométrie du sol et préparer le matériel. Cette routine m’évite la précipitation inutile.

Avant de planter, je note la date, l’orientation du terrain et la provenance du plant. Ces informations permettent d’ajuster les interventions futures et d’apprendre de chaque essai pour améliorer les plantations suivantes.

Checklist rapide avant plantation

Creusez, testez l’absorption, ajustez le substrat, positionnez le tuteur et arrosez doucement. Si ces points sont cochés, vous avez un bon signal pour passer à l’acte et respecter quand planter un olivier sans surprises.

Étape À faire Temps avant plantation
Test de drainage Verser 10 L d’eau et observer 24 heures avant
Préparation de la motte Dégager racines périphériques Au moment
Tuteurage Installer côté vent dominant Immédiat
Paillage Appliquer 5–8 cm Après arrosage

Quand planter un olivier : conseils pour les jardiniers pressés

Si vous êtes tenté de planter dès que possible, ralentissez. L’erreur des impatients est de planter avant que la terre ne soit prête, ce qui compromet la reprise. Attendre quelques semaines peut faire gagner des années de croissance saine.

Pour gagner du temps sainement, privilégiez le pot pendant une saison puis installez en pleine terre à la fenêtre idéale suivante. Cette stratégie bimodale réduit le risque d’échec en gérant le timing et l’exposition.

  • Option rapide : pot pendant un an, puis pleine terre au bon créneau.
  • Option consciencieuse : attendre la fenêtre locale idéale et planter directement en pleine terre.

Quand planter un olivier : indicateurs de reprise et suivi

Après la plantation, la reprise se manifeste par l’apparition de jeunes pousses et une nouvelle vigueur foliaire au printemps suivant. Notez ces signes et adaptez vos soins en conséquence, sans surprotéger l’arbre.

Si la reprise tarde, observez les racines et le collet. Un manque d’aération ou un excès d’humidité au niveau du collet est souvent la cause. Intervenir rapidement sauve souvent l’arbre si l’on respecte la logique du terrain.

Foire aux questions

Quand est-il trop tard pour planter un olivier dans l’année ?

Il est généralement trop tard pendant les périodes de canicule et lors de gel prolongé. Entre ces extrêmes, préférez des fenêtres calmes, sol non gelé, et évitez juillet-août sauf plantation en pot.

Peut-on planter un olivier au début de l’automne ?

Oui, dans les régions douces l’automne est souvent le meilleur moment. Les racines s’installent avant l’hiver si le sol reste chaud et drainant, ce qui favorise une reprise solide au printemps suivant.

Quelle est la meilleure profondeur pour la motte ?

Plantez la motte au niveau du collet, ni enterrée ni surélevée. Un collet trop bas provoque asphyxie, et un collet trop haut fragilise l’enracinement. La hauteur de la motte reste votre repère sûr.

Faut-il tailler immédiatement après la plantation ?

Non, évitez les tailles drastiques la première année. Supprimez seulement le bois mort et les branches abîmées. Une taille douce facilite l’installation et limite le stress hydrique pour un jeune olivier.

Comment choisir entre pot et pleine terre ?

Choisissez le pot si vous avez des doutes sur le drainage ou le froid; optez pour la pleine terre si votre sol est bien drainé et votre climat clément. La mobilité du pot est un atout non négligeable.

Quelle variété choisir si l’on hésite sur le lieu de plantation ?

Privilégiez une variété rustique comme la Picholine ou l’Aglandau si vous doutez du froid. L’Arbequina reste adaptée aux petits espaces et aux sols chauds, mais choisissez selon votre microclimat réel.

Un dernier mot pour planter en confiance

Planter un olivier reste un acte de patience et d’observation. Respectez votre terrain, regardez la météo avec esprit critique et choisissez quand planter un olivier en fonction des signes tangibles plutôt que des dates imposées.

Si vous doutez, commencez en pot. Ce petit lâcher-prise vous offre la possibilité d’apprendre sans compromettre l’arbre. Et puis, soyez indulgent avec vous-même : le jardin est un terrain d’expériences, pas un manuel figé.

Thomas Bernard
Diplômé en génie civil, ma passion pour les travaux manuels et la nature m'a conduit vers un chemin plus créatif. Depuis plus de 10 ans, je mets en pratique mes connaissances techniques pour transformer des espaces de vie, cultiver un jardin écologique et restaurer des maisons avec un souci écologique. Mon objectif ? Inspirer et conseiller les amateurs et professionnels à travers mes expériences uniques, enrichies par des astuces pratiques et des solutions innovantes.

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